La biodiversité en milieu urbain passe par la préservation du tissu pavillonnaire conciliant l'habitat des hommes et la nature

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Vous trouverez ci-dessous le texte publié par notre association, sur le registre électronique du PLUI de GPSO, et transmis aux élus de Marnes comme aux services concernés.


1- Reconquête de la biodiversité et trame verte et bleue

La loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages du 9 août 2016 (cf page du ministère de l'écologie), s'attache à :
  • « consolider des principes juridiques (par exemple pollueur payeur) »,
  • « inscrire le principe de non régression conduisant à une amélioration constante de l'environnement »,
  • « instaurer le principe de la solidarité écologique (importance des liens entre la préservation de la biodiversité et les activités humaines - préserver et restaurer la trame verte et bleue à travers les réservoirs de biodiversité et les continuités écologiques) » .

Elle réaffirme que la biodiversité est « l'affaire de tous et concerne ainsi les choix publics et privés. Elle conforte la séquence ERC (éviter-réduire-compenser) pour les projets d’aménagement » .
La trame verte et bleue (cf site internet ministère de l'écologie) est une démarche qui vise à :
  • « maintenir et reconstituer un réseau d’échanges pour que les espèces animales et végétales puissent, comme l’homme, circuler, s’alimenter, se reproduire, se reposer… et assurer ainsi leur cycle de vie ».
  • « enrayer la perte de biodiversité, en préservant et en restaurant des réseaux de milieux naturels qui permettent aux espèces de circuler et d’interagir. Ces réseaux d’échanges, appelés continuités écologiques, sont constitués de réservoirs de biodiversité reliés les uns aux autres par des corridors écologiques. »

La trame verte et bleue « lutte contre la fragmentation des milieux naturels et participe à la préservation de la biodiversité ».

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2- Potentiel à Marnes-la-Coquette

A ces divers titres, les jardins, les arbres et la pleine terre des zones pavillonnaires tels qu'ils se présentent dans nos divers quartiers de Marnes-la-Coquette constituent de véritables corridors écologiques qui font le lien entre les réservoirs de biodiversité : par exemple ceux de la forêt de Fausses-Reposes, des parcs de Villeneuve l'Etang et de Saint-CLoud et plus au nord vers la forêt de la Malmaison.

La biodiversité étant considérée par la loi comme l'affaire de tous, il est naturel de s'appuyer sur les Marnois en inscrivant les jardins, les arbres et la pleine terre des zones pavillonnaires comme faisant partie de la trame verte.

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3- Pourquoi préserver le potentiel pavillonnaire

Le tissu pavillonnaire à Marnes-la-Coquette, révèle un écosystème :
  • accueillant et performant (bâti modéré, jardins avec arbres de haute taille, forêt) à forte qualité de vie, présence de la nature ;
  • qui préserve par son urbanisme, l’habitat des différentes espèces, la vie dans les sols, la richesse végétale tout en ménageant l’habitat des hommes.

Ecosystème qui par ailleurs, favorise la conjonction des talents, des activités professionnelles (télétravail ou services de proximité) et l'agrément visuel et thermique du cadre de vie.

A ces titres, le PLUi doit assurer la préservation de ce tissu pavillonnaire.
Afin de préserver et ne pas gaspiller notre patrimoine nature, les zones pavillonnaires (comprenant tout ou partie des trois strates de végétation : herbacée (- de 1 m), arbustive (de 1 à 10 m) et arborée (+ de 10 m) - Définition APUR), concilient l'habitat des hommes et la nature. Elles doivent être considérées comme un atout stratégique incontournable et un patrimoine majeur de notre communauté d'agglomération GPSO.

Ce potentiel marnois, que l'on retrouve dans plusieurs villes voisines (cf cartes ci-dessous), met déjà en œuvre la continuité écologique, prescrite par la loi rappelée ci-dessus : continuité qui est le produit de l’articulation d’un bâti dispersé et de jardins sauvegardés, publics comme privés. Nos jardins – au-delà de l’agrément individuel qu’ils offrent – contribuent à la présence de la pleine terre et à la bonne circulation de la faune et de la flore.

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4- Décisions à prendre

GPSO se positionnant comme un territoire acteur de la transition écologique en préservant et en structurant les trames écologiques ; notre association vous suggère, en cohérence avec les grands choix du PLUi envers le respect et la protection de la nature d'inscrire les formulations suivantes :

dans le PADD

« Le tissu pavillonnaire, reliant les parcs, les bois, et les massifs forestiers, conciliant l'habitat des hommes et la nature, doit être considéré comme une partie de la trame verte. »

 

dans le Règlement

« Pour les zones pavillonnaires, création d'une Zone UP les préservant. »

(Comme vient de le faire le PLUi de la communauté d'agglomération "Paris Est Marne & Bois".)

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5- Cartes APUR

Sur le territoire de GPSO (périmètre circonscrit par un trait jaune), les deux cartes ci-dessous de l'APUR, l'une présentant les «3 strates de la végétation» (source Apur), et l'autre «les types de logement à la parcelle» (source Apur), confirment bien la correspondance entre
  • les zones arbustives en bleu de la première,
  • et les tissus pavillonnaires (habitat individuel en orange) de la seconde.

image Les_3_strates_de_la_vegetationAPURBD.jpg (0.4MB)

image Les_types_de_logement_a_la_parcelleAPURBD.jpg (0.4MB)




Association Marnes, Environnement et Patrimoine
contact@marnes-environnement-patrimoine.info


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