Le PLUi protégera-t-il efficacement notre patrimoine bâti et naturel de Marnes-la-Coquette ?

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Préalable

On parlera plutôt ici des jardins de notre tissu pavillonnaire en regardant comment ils sont pris ou non en compte à ce jour dans la préparation du PLUi, au titre de l'écosystème marnois conciliant l'habitat des hommes et la nature.
Au vu du planning d'élaboration du PLUi (cf rappel en fin d'article) nous sommes à la fin du PADD (Plan d'aménagement et de développement durables) et aux premières rédactions du Règlement.
  • L'enjeu pour Marnes-la-Coquette est de taille : il s'agit de dire si oui ou non, notre potentiel environnemental (en particulier les jardins avec arbres ménageant aussi l’habitat des hommes) sera concrètement reconnu et protégé ou si nous irons, avec une densification du bâti, vers une consommation progressive de ce qui fait notre atout principal ?

  • La question n'est plus seulement la concertation… mais ce qui sera très précisément écrit dans le PADD comme dans le règlement du PLUi : Cf Décisions à prendre.

1- La situation présente début décembre 2022

➨ Cliquez sur l'un des onglets de couleur pour ouvrir le paragraphe de votre choix et recliquez pour le fermer.
Organisées par GPSO elles ont souligné notamment les points suivants en rapport avec notre présent sujet.

  • La proximité d’espaces de nature et la qualité du cadre urbain et paysager sont les principales raisons du choix de vivre ou travailler sur le territoire.
  • Le patrimoine de demain se fera par des constructions intégrant la nature en ville et le végétal.
  • La préservation du cadre de vie avec le constat partagé de vivre dans un cadre remarquable et agréable et la nécessité de préserver ce cadre de vie avec les espaces verts et de nature.
  • Environnement : la préservation des espaces verts.
  • La diversité des tissus urbains et les zones pavillonnaires qu’il convient de préserver car ils contribuent à l’identité du territoire et constituent un patrimoine en soi.
  • Les spécificités des communes et les possibilités de les maintenir dans le cadre du PLUi, tout particulièrement pour les villes qui comptent le moins d’habitants.

Nb : A propos des réunions publiques et autres participations citoyennes
Nous avons participé à plusieurs réunions avec des présentations plutôt globales (diaporama) et trop rapides, y compris lors de la dernière réunion plénière !
Ces réunions se réfèrent aussi à une terminologie ou à des propos de type déclarations d'intention.
  • Les citoyens sont souvent perdus face à des diapos accumulant chacune des dizaines de phrases, plus ou moins lisibles et mémorisables en un instant ! Les sujets ne sont pas forcément complexes… Il serait utile de les mettre à la portée des citoyens.
  • Les élus de GPSO avaient parlé d'un esprit de co-construction et de prise en compte des spécificités communales et pas seulement de concertation.
  • A voir ce qu'il en sera pour la rédaction du règlement PLUi ?.
1- Transition écologique
► Préserver et structurer les trames écologiques et la place de la nature en ville.
  • ◼ ︎A réaffirmer : les jardins pavillonnaires font partie des trames verte et brune et sont un atout incontournable.

2- Proximité
► Lieux de vie et cadre de vie agréable
  • ◼ ︎A réaffirmer : nos jardins pavillonnaires existants, avec arbres, y contribuent déjà largement.

◼ ︎Ajouter

L'affirmation qu'il faut préserver et ne pas gaspiller notre patrimoine nature dont les jardins du tissu pavillonnaire font partie.
3- Identité et complémentarité des villes
► Singularités des villes (diversité des patrimoines et des paysages urbains).

4- Création et innovation
► Favoriser les talents et prendre en considération les nouvelles manières de travailler.

◼ ︎Ajouter

Les secteurs pavillonnaires existants et à développer sont un écosystème accueillant et performant (bâti modéré, jardins avec arbres, forêt) à forte qualité de vie, présence de la nature, ménageant l'habitat des hommes ; qui favorise la conjonction des talents, des activités professionnelles (télétravail ou services de proximité), de l'habitat.

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2- Les enjeux opérationnels

Marnes-la-Coquette dispose d'un potentiel végétal stratégique (jardins avec arbres, forêt, parcs) qu'il faut préserver totalement.
Ce potentiel est un patrimoine majeur de notre communauté d'agglomération - GPSO - qui joue un rôle très important dans le rafraîchissement général de l'agglomération.

Consolider la protection des secteurs pavillonnaires avec la trame d’espaces verts privés et les espaces urbains supports de végétation comme relais de la trame naturelle.

◼ Inscrire dans les documents écrits et cartographiques (dont les légendes) le renforcement de la biodiversité par la protection paysagère et patrimoniale des tissus pavillonnaires, en particulier les jardins et leurs arbres comme faisant partie de la trame verte (choix fait par le PLUi de Paris Est Marne et Bois), les bâtis, les vues et perspectives proches ou lointaines.

◼ Maintenir la « forme urbaine » qui résulte à Marnes d’une patiente sauvegarde des apports historiques successifs ; et permet une harmonie entre végéral et bâti, au-delà de la simple analyse architecturale des bâtiments (cf en particulier article R111-27 du code de l’urbanisme).
◼ Préserver et renforcer la trame d'espaces verts privés, support de biodiversité et la pleine terre des tissus pavillonnaires. Y intégrer les arbres bordant les linéaires de voirie.

◼ Reconnaître des espaces naturels sensibles (ENS) en bordure de forêt de Marnes - Fausses-Reposes. Les ENS sont un outil de maîtrise foncière pour la protection des milieux, et pour la lutte contre l’érosion de la biodiversité.

◼ Planter de nouveaux arbres en milieu urbain qui contribueront activement aux îlots de fraîcheur indispensables à la santé de chacun.

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3- Nos propositions

Nous suggérons à C.Barody-Weiss les propositions suivantes, en espérant que les enjeux et les spécificités de Marnes seront reconnus et actés par GPSO dans le PLUi, pour protéger notre patrimoine pavillonnaire conciliant harmonieusement, jusqu'à ce jour : bâti modéré, jardins avec arbres, forêt et parcs à proximité.

3.1- Nous devons tous avoir une conscience aigüe de ce patrimoine nature

C'est l'atout majeur de Marnes qui peut être très rapidement en danger du fait :

La continuité écologique, prescrite par la loi est le produit de l’articulation d’un bâti dispersé et de jardins sauvegardés, publics comme privés. Nos jardins – au-delà de l’agrément individuel qu’ils offrent – contribuent à la bonne circulation de la faune et de la flore.

3.2- Les jardins de ce tissu pavillonnaire doivent être davantage reconnus

Ils intègrent une grande partie de ce patrimoine nature avec nos arbres et la pleine terre.
  • La reconnaissance doit viser leur utilité et leur pérennité ;
  • Mais aussi leur contribution à la « trame verte, via une urbanisation plus aérée».
  • Les jardins de nos zones pavillonnaires font objectivement le lien entre les massifs forestiers du Grand-ouest, tels que Saint Germain ou La Malmaison, et les bois et parcs de Boulogne ou de Saint Cloud par exemple.

Rappel sur nos premières propositions à inscrire dans le PLUi : Cliquez ici.

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4- Décisions à prendre pour inscrire dans le PLUi

◼ Formulation dans le PADD :

« Le tissu pavillonnaire, reliant les parcs, les bois, et les massifs forestiers, conciliant l'habitat des hommes et la nature doit être considéré comme une partie de la trame verte »

◼ Formulation dans le Règlement :

« Pour les zones pavillonnaires, création d'une Zone UP les préservant »

(comme vient de le faire le PLUi de la communauté d'agglomération "Paris Est Marne & Bois").


Association Marnes Environnement et Patrimoine

Identification R.N.A. : W923010139
Courriel : contact@marnes-environnement-patrimoine.info

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Lexique

- PADD : Plan d'aménagement et de développement durables.
  • Il détermine les grandes orientations d’aménagement du territoire pour les années à venir, à partir des enjeux identifiés au sein du diagnostic.Il expose le projet d’urbanisme et définit les orientations générales d’aménagement, d’urbanisme, d’habitat, de déplacements, d’équipement, de protection des espaces et de préservation ou de remise en bon état des continuités écologiques.
- Trame brune : - Cliquez ici
  • Expression inventée sur le modèle de la Trame Verte et Bleue, appliquée à la continuité des sols. Largement ignorés pendant de nombreuses années, ces derniers sont pourtant essentiels au fonctionnement des écosystèmes. Ils ne sont pas qu’un simple support physique pour la végétation, leurs rôles sont extrêmement variés.
- Trame noire : Cliquez ici
  • Elle a été mise en place avec pour objectif de préserver ou recréer un réseau écologique propice à la vie nocturne.
- Trame verte et bleue : Cliquez ici
  • Une démarche qui vise à maintenir et à reconstituer un réseau d’échanges pour que les espèces animales et végétales puissent, comme l’homme, circuler, s’alimenter, se reproduire, se reposer… et assurer ainsi leur cycle de vie. La trame verte et bleue porte l’ambition d’inscrire la préservation de la biodiversité dans les décisions d’aménagement du territoire, contribuant à l’amélioration du cadre de vie et à l’attractivité résidentielle et touristique.

- Rappel : Article R111-27 du code de l’urbanisme
  • «Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les constructions, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l'aspect extérieur des bâtiments ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales.»


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