Comment en est-on arrivé là ?
Le village de Marnes-La-Coquette est-il à la dérive en matière d'environnement et d'urbanisme ?
Pour un urbanisme aéré et modéré en connexion avec l'environnement végétal de qualité.
► Visons plutôt l'objectif d'une sobriété d'aménagement au service du cadre de vie des marnois, pour rester en harmonie avec la forme urbaine associant bâti modéré et nature arborée.
► L'esprit village en question !
◼︎ Nombreuses adaptations mineures pourtant fortement limitées par le droit
Voir Art. L152-3 du Code Urbanisme.- retenues pour des autorisations de construire en entrée de ville (Cf Que donne réellement l'insertion du Projet immobilier du 33 Bd de Jardy, dans le site d'entrée de ville (sortie A13 - provenance de Versailles),
- sans respect de la forme urbaine du quartier et des mentions du PLU sur la hauteur des constructions en point haut qui opèrent des ruptures avec une importance accrue dans le paysage.
- détruire une entrée majeure pour notre ville en sortie A13 et à effacer un bâti Jardy qui témoigne de notre identité.
- déséquilibrer profondément le caractère pavillonnaire d'un quartier en validant un projet - immeuble de bureaux - qui introduit le loup dans la bergerie !
◼︎ Non respect des mentions du SRCE
Schéma régional de cohérence écologique document supérieure au PLU :- Par exemple, sur le secteur du stade côté rue Y.Cariou (en pleine zone mentionnée comme liaisons ou secteurs reconnus pour leur intérêt écologique) avec la résidence Sénior et l'agrandissement (nouveaux logements) du bâtiment pour les personnes en situation de handicap… sans prévoir des mesures de compensation comme le prévoit pourtant la séquence ERC (eviter, réduire, compenser).
◼︎ Non prise en considération
Décret n° 2022-422 du 25 mars 2022 - dit clause-filetEn contexte pavillonnaire : (Projet Promobat 8 av des Terrasses), avec des maisons accolées formant immeuble et risques notables environnementaux et sanitaires:
- abattage d'un Cèdre du Liban et destruction de l'aire racinaire d'un Pin Maritime (donc mort assurée),
- disparition de l'îlot de fraîcheur sur ce point haut,
- rupture des continuités végétales des jardins pavillonnaires, de la forme urbaine, de la typologie du bâti, des perspectives paysagères,
- déstabilisation des sols par décaissement,
- effet barrière pour l'écoulement et le ruissellement des eaux souterraines et de surface etc.
◼︎ Suppression des périmètres de constructibilité dans le Bourg
Quel avenir pour la protection du Bourg de Marnes-la-Coquette avec le Plan de valorisation de l'architecture et du patrimoine (PVAP) ?- Le passage d'une ZPPAUP (Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager) à un SPR (Site patrimonial remarquable), en supprimant la référence aux formes et aux volumes priorise désormais les seules règles d'emprise au sol (cf règlement du PLU).
- «Les emprises constructibles sont dorénavant définies par les espaces qui ne font pas l’objet de mesures spécifiques de protection….» ; «afin de permettre une plus grande liberté d’implantation des constructions en cohérence avec les caractéristiques urbaines et paysagères du site….»
- Pourquoi les espaces libres à dominante végétale ne restent-ils pas des jardins de pleine terre ?
► Réalités, questions et responsabilités
Le passé est-il devenu illusion ?
Faut-il changer le nom ?
Marnes-les …
Marnes-la …
A vous de choisirSont-ils responsables ?
Exercent-ils un contrôle régulier sur cette délégation, conformément à l'article L2122-23 ?
Questions récurrentes posées par les Marnois.
Qu'est-ce qui pousse nos élus à agir ainsi ?
Que veut Madame le maire enfin ?
Pourquoi détruire le patrimoine nature de notre village ?
► Pourquoi dissocier Environnement et Urbanisme ?
◼︎ Pourquoi au bout de 4 mandats
- Détruire deux arbres - Cèdre du Liban et Pin Maritime pour densifier basiquement l'unité foncière du 8 av des Terrasses, en profiter pour revenir sur le classement initial du Cèdre du Liban comme arbre remarquable avec des motivations conduisant à s'interroger sur la façon dont Mme le maire concilie intérêt privé et intérêt général sur le projet Promobat.
- Être obligé de faire un rappel à Mme le maire sur la prise en considération de l'évaluation environnementale et sanitaire du Projet Promobat 8 av des Terrasses prévue par le Décret n° 2022-422 du 25 mars 2022 pour les petits projets immobiliers (note 1).
- Ne pas faire sien, en tant qu'élus responsables, la Charte de l'Environnement de 2004, intégrée au « bloc de constitutionnalité » :
- Art 2. Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l'amélioration de l'environnement.
- Art 3. Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les atteintes qu'elle est susceptible de porter à l'environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences.
◼︎ La modification récente du PLU
semble acter enfin des orientations déjà engagées dans de nombreuses communes et suggérées à Mme le maire il y a déjà de nombreuses années sans être écouté.Nous ne pouvons cependant que regretter l'absence de prise en compte sérieuse de la biodiversité dans les choix municipaux.
- Cf notre analyse sur la biodiversité en milieu urbain passe par la préservation et la structuration des trames écologiques du tissu pavillonnaire conciliant l'habitat des hommes et la nature et nos recommandations pour le PLUi.
- En n'intégrant pas pleinement les enjeux environnementaux lors des autorisations à construire, Mme le maire craint-elle de voir ses décisions d'urbanisme remises en cause par les autorités environnementales, par le droit ?
- L'équipe municipale, pourtant mobilisée dans des commissions d'urbanisme et d'environnement, aurait-elle si peu conscience de l'importance majeure de notre patrimoine arboré, de notre tissu pavillonnaire et plus généralement du potentiel végétal de notre commune, indispensable à l'heure des bouleversements climatiques ?
► Trop est-ce trop ?
◼ Certitudes inapropriées
Est-ce ainsi agir en bon père de famille, conscient des enjeux actuels et de ceux des générations à venir ?- Est-ce un bon signe pour la démocratie locale, si le dialogue avec les habitants est partiel et factuel uniquement en cas de tension ?
- Pourquoi ne pas concilier avec continuité : urbanisme et environnement ?
- L'absence d'une opposition municipale conduit-elle les élus d'un jour à se croire élus pour toujours ?
◼︎ Lecture minimaliste du droit ?
Le droit de propriété peut-il être considéré comme l'alpha et l'oméga sans se préoccuper des droits de l'urbanisme et de l'environnement ?- L'entêtement est-il de bon aloi contre des symboles : Cèdre du Liban et Pin maritime ?
- La connaissance précise des évolutions dans les choix de société et les règlementations ne devrait-elle pas sous-tendre l'action des élus et du maire ?
- L'avenir de Marnes tient-il à des choix fondés sur une pratique décisionnelle du type "pas vu, pas pris" ; avec des changements de discours selon les interlocuteurs ou les situations (cf classement / déclassement du Cèdre du Liban ; négation de la responsabilité sur les choix au 33 bd de Jardy ; silence face à un recours gracieux) ?
◼︎ Ne pas prendre soin, de notre patrimoine nature et acter des dégradations irréversibles
Abattre des arbres, détruire des aires racinaires, ne pas protéger la biodiversité des sols en densifiant lourdement, empêcher la bonne circulation de la faune et de la flore…C'est le choix fait par la mairie en n'anticipant pas des nécessaires évaluations environnementales et en choisissant de dégrader les continuités écologiques (SRCE, Décret n°2022-422 25/03/2022, Loi climat et résilience).
- Zone du Bourg - Ouverture générale à la construction par la suppression des périmètres de constructibilité avec une série de "ramparts -ligne maginot" fondés sur des contraintes et une vision purement occupation du sol du PLU.
- Stade côté Rue Y.Cariou - Constructions massives mettant en péril la biodiversité, le fonctionnement d'un corridor écologique, et entachant le respect des équilibres paysagers par la suppression de l'axe perspectif sur l'Hospice Brézin mentionné dans le SCoT Coteaux & Val de Seine de 2009.
- Avenue des terrasses : abattage du Cèdre du Liban et destruction de l'aire racinaire du Pin Maritime.
- Entrée de ville : autorisation d'un immeuble de bureaux contraire aux indications du PLU (PADD) sur les constructions en points hauts de Marnes.
► Disparition de Marnes : moment de vérité
◼︎ Notre cadre et qualité de vie vont-ils disparaître ?
Pas besoin d'être Cassandre pour voir les nuages se profiler à l'horizon.- Les choix récents de la mairie (cf ci-dessus) ont levé les obstacles à une densification lourde.
- Les élus opposeront la modification récente du PLU actant les protections de bâtiments (« remarquables » et « d’intérêt ») et d'arbres (remarquables et repères) au titre de l'article L. 151-23 du Code de l’urbanisme… mais autorisant l'abattage d'un Cèdre du Liban (suite au déclassement comme arbre remarquable) et la mort anoncée d'un Pin Maritime !
- Le traitement différencié des quartiers de Marnes réduit la protection de notre village : cahier des charges du lotissement des Terrasses non caduc, celui du Domaine de la Marche faisant l'objet d'une convention avec la mairie pour information préalable des projets immobiliers.
◼︎ Peut-on jouer avec notre potentiel arboré ?
Le cas du Cèdre du Liban au 8 av des Terrasses - un jour classé comme arbre remarquable, le lendemain déclassé - avec des justifications évoluant dans le temps :- classement en réunion publique du 19/03/2022,
- puis disparition lors de la demande d'étude environnementale sur la modification du PLU,
- ensuite une étude phytosanitaire du promoteur censée justifier l'abattage du Cèdre ! Pourquoi ne pas la rendre publique ?
- puis une justification de GPSO lors de l'enquête publique, confondant le Cèdre et le Pin.
Pourquoi ces va-et-vient ?
► Et pourtant que de potentiel à Marnes !
◼︎ Mise en péril de l'identité même de notre commune
L'esprit village, souvent mentionné par les marnois, est traduit par sa forme urbaine résultant d’une patiente sauvegarde des apports historiques successifs ; au-delà de la simple analyse architecturale des bâtiments que ce soit pour les quartiers résidentiels et plus généralement pour l'ensemble du bâti situé à Marnes.- À l’échelle d'un quartier, chaque forme urbaine correspond à des configurations spatiales du bâti en liaison avec des agencements spécifiques des espaces (voiries, places, espaces verts, etc.) et en intégrant les incidences sur le potentiel de biodiversité par la présence et la connectivité des espaces de nature. Exemple le Parc des Terrases ou chaque bâti alterne avec des espaces végétalisés en facade, en profondeur et sur les côtés ; la forme urbaine résultante n'étant en aucun cas caractérisée par une typologie d'un bâti en continu avec des maisons accolées formant bloc (projet Promobat)!
- Une promenade dans Marnes révèle, même simplement à partir des rues, l'importance d'une vision en 3D - formes et volumes - et pas simplement une occupation du sol !
◼︎ En ces temps de dérèglements climatiques et environnementaux, Marnes-la-Coquette pouvait servir de référence
- Vivre avec la Nature … l'eldorado pour les franciliens.
- La plus petite commune francilienne, au cœur d'un patrimoine naturel et forestier… servant de référence à la Métropole du Grand Paris, au SCoT et aux PLUi avec son éco-système équilibré : bâti modéré, jardins pavillonnaires arborés, forêt.
- Située aux confins de plusieurs territoires, Marnes-la-Coquette pouvait montrer une voie à suivre.
◼︎ Détruire des arbres par abattage ou en attaquant l'aire racinaire
Une responsabilité devant les générations à venir !- S'attaquer au patrimoine arboré reviendrait à nier l'avenir et à refuser de lutter contre les dérèglements climatiques.
- Ce serait faire marche arrière, perdre définitivement l'îlot de fraîcheur qui protège notre cadre de vie, sous-estimer l'importance de sols profonds et bien drainés.
Et pourtant nombre de communes protègent et développent leur patrimoine arboré.
► En conclusion, faut-il faire nos adieux à notre village de Marnes-la-Coquette ?
Cèdre du Liban
Symbole de la biodiversité arborée
Faudra-t-il, pour rétablir le Cèdre du Liban comme arbre remarquable, préserver la biodiversité et maintenir notre cadre de vie…
-
aller au contentieux juridique précédé d'un recours gracieux sur le permis de construire Promobat ?
Sur la modification N°2 du PLU, nous attendons la réponse de GPSO informé de notre demande :
Nous avons toujours été pour le dialogue constructif comme rappelé suite à la réunion du 17 septembre 2022 avec la mairie
=> Lettre ouverte de mai 2022 à C.Barody-Weiss Maire de Marnes-La-Coquette signée par plus de 70 marnois et invitant à «Ecouter les marnois» !.
=> Mairie et Association – Nous enfermer dans le contentieux juridique ou en “sortir par le haut”
► Non écoute de notre analyse du projet Promobat de 8 maisons formant immeuble et de notre proposition d'aller plutôt vers 4 maisons,
► Entêtement de la mairie et variantes surprenantes de justification sur le classement / déclassement du Cèdre du Liban en arbre remarquable…
Le résultat "dialogue ou recours" dépend uniquement du choix Mme le maire pour "sortir par le haut" !
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Il comprend notamment la diversité biologique, la population, la santé humaine, la faune, la flore, les sols, les eaux, l’air, les facteurs climatiques, les biens matériels, le patrimoine culturel, y compris le patrimoine architectural et archéologique, les paysages et les interactions entre ces facteurs (annexe I, point f de la directive 2001/42/CE sur l’évaluation environnementale des plans et programmes, annexe IV, point I 4 de la directive 2011/92/UE modifiée relative à l’évaluation des incidences de certains projets sur l’environnement). - Mission Régionale de l'Autorité Environnementale Ile de France.
Note 1 : Définition de l'environnement
L’environnement doit être compris au sens des directives communautaires sur l’évaluation environnementale.Il comprend notamment la diversité biologique, la population, la santé humaine, la faune, la flore, les sols, les eaux, l’air, les facteurs climatiques, les biens matériels, le patrimoine culturel, y compris le patrimoine architectural et archéologique, les paysages et les interactions entre ces facteurs (annexe I, point f de la directive 2001/42/CE sur l’évaluation environnementale des plans et programmes, annexe IV, point I 4 de la directive 2011/92/UE modifiée relative à l’évaluation des incidences de certains projets sur l’environnement). - Mission Régionale de l'Autorité Environnementale Ile de France.